Avec l'effondrement de l'Union soviétique, Cuba perd son principal soutien économique et politique, face à un embargo américain toujours virulent. Le niveau de vie baisse gravement, ce qui conduit plus de 100 000 réfugiés à gagner les côtes de Floride, créant ainsi un afflux difficilement contrôlable. Conscient qu'aucun rapprochement n'est alors envisageable avec les États-Unis, Fidel n'a d'autre choix que de réinventer encore une fois sa politique étrangère. Abandonnant son treillis pour le costume de ville, le Líder Maximo troque la lutte armée pour le soft power. Après le temps des combattants, vient celui des diplomates.